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Ecologie

 

Une étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) mise en avant par les défenseurs du gaz, montre ainsi qu'en période de pointe, pour obtenir 1 kWh de chauffage électrique, on émet entre 500 et 600 grammes de CO2. C'est plus du double des valeurs affichées pour les chauffages au gaz dans ces mêmes conditions (274 grammes pour le butane et 234 grammes pour le gaz naturel).

 

Autorisation de chauffer les terrasses parisiennes au gaz 

 

Début février 2013, le tribunal administratif de Paris a annulé l’interdiction des dispositifs de chauffage gaz sur les terrasses parisiennes par jugement en date du 24 janvier 2013.  Cette décision marque l’annulation des dispositions (DG.6 et 3.3.2) interdisant les dispositifs de chauffage au gaz des terrasses à Paris de l’arrêté du 6 mai 2011 définissant un nouveau règlement des étalages et des terrasses à Paris et prévoyant entre autres l’interdiction de dispositifs extérieurs de chauffage au gaz sous deux ans. L’interdiction décidée par la mairie de Paris reposait essentiellement sur des impératifs de développement durable considérant qu’un chauffage électrique  est sur ce plan meilleur qu’un chauffage gaz. Après examen du dossier et notamment d’une étude de l’Ademe, le tribunal a considéré ne pas disposer d’élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l’électricité.

 

La revue du gaz naturel, n°2013-2 / mars - avril